dimanche 7 avril 2013

Marre de la paperasse !

Une chose qu'on apprend vite quand on a enfin un diagnostique pour le handicap de son enfant, c'est à gratter du papier.
Les dossiers n'en finissent plus. Il faut sans cesse écrire les mêmes choses, comme si on pouvait changer de nom dans une année ou que votre enfant puisse un jour se réveiller sans son autisme. Soit dit en pensant, on aimerait bien...

Bref, après avoir opté pour la PCH (= prestation de compensation du handicap ), qui se renouvelle tous les 2 ans plutôt que le dossier d'AEEH ( allocation d'éducation à l'enfant handicapé ) qui revient tous les ans; et qui finissait toujours par énormément me stresser. Je me retrouve à monter un dossier de Sessad pour la rentrée  de septembre 2013.
Dossier qui n'a pas été sans mal de faire vue le nombre important de pièces à fournir. Il a fallu courir après chaque personne dont le pédopsychiatre que Dorian voyait de temps en temps, et qui a fini par nous donner rendez-vous une semaine après la fin de la remise des dossiers...

Heureusement, cette course est enfin terminée et je peux passer mon week end en toute sérénité.

Avoir un enfant autiste n'est vraiment pas de tout repos, mais le pire c'est que la société ne nous facilite, en plus, pas les choses. On a le sentiment qu'il faut toujours plus se justifier que les autres, plus prouver notre bonne foie que les autres... C'est épuisant à la longue et je comprend les parents qui finissent par laisser tomber car il y a une telle usure morale.
Par exemple, depuis que Dorian fréquente l'école ordinaire, on a de cesse de me dire que sa place est en IME pourtant tout le monde reconnaît qu'il a des capacités scolaires, qu'il s'adapte bien aux changements et qu'il tolère bien ses camarades de Clis, mais à leurs yeux, Dorian n'est pas assez élève ça veut dire quoi, qu'il ne fait pas le gentil petit mouton, qui ne bêle pas en cœur avec ses confrères. Et bien, je suis fière de sa différence, il est certainement bien plus intéressant que beaucoup d'autres enfants de son âge.... Et c'est dommage que les enseignants ne prennent pas ce challenge comme un défi de la vie à relever et trouver ainsi le moyen de dépasser leur propre limite car le handicap permet de découvrir beaucoup de ressources cachées en chacun de nous...


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